Hier avait lieu la deuxième séance de la conférence sur la confiance, deuxième séance qui était en fait la troisième puisque la deuxième a été annulée et que cette deuxième séance aura lieu en même temps que la cinquième....Vous avez suivi?
Cette deuxième séance a commencé par un récapitulatif de la première séance, ce que les quatre orateurs qui avaient ouvert le bal ont expliqué. Ça n'a pas fait de mal!
Ensuite, Louis Bajoit, professeur émérite de sociologuee à l'UCL, a parlé de la confiance dans une époque d'incertitude. Selon lui, traiter de la confiance revient à traiter du contrat social, le contrat social étant l'ensemble des dispositifs institués qui permettent aux membres d'une société de vivre ensemble de façon pacifique.
Actuellement, nous sommes dans un temps de passage entre les anciens dispositifs et le nouveaux dispositifs, temps de passage qui engendre de l'incertitude. Nous avons ensuite passé en revue l'ensemble de ces dispositifs et les changements qu'ils subissent.
Ensuite, Olivier Servais, anthropologue et historien à l'UCL et aux FUNDP, a parlé de la crise de confiance et de la crise de foi. Il a centré ses études sur la Belgique francophone, et actuellement, on peut constater 5 fractures (valeurs, convictions, individus, engagements et organisation collective). Pour illustrer une de ces fractures, il a pris un exemple : dans le changement des valeurs, ce n'est pas la valeur qui change, c'est la définition qu'on lui donne. C'est-à-dire que la fidélité, aujourd'hui comme hier, est une valeur importante, mais on ne la considère plus de la même façon!
Ces deux discours étaient relativement accessibles dans le sens où les orateurs savaient qu'ils ne s'adressaient pas à des experts, et n'ont pas débattu sur des points de vues philosophiques. Séance très intéressante donc.
mercredi 21 mars 2007
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1 commentaire:
La crise de foi... c'est quand même douloureux ! ;-)
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